Turlande, son histoire
À l’époque romaine on devait certainement y trouver un oppidum avec une tour de bois, construite à la pointe du rocher : lieu stratégique pour contrôler les passages dans les gorges de la Truyère. Au moyen âge, la Seigneurie de Turlande était possession de la famille de Saint Robert, bénédictin, fondateur de l’ordre des casadéens, né vers 1001. Détruite puis reconstruite plusieurs fois au cours des siècles, elle fut remplacée au XIIième par une forteresse en pierres, clôturée d’une double enceinte et reliée à l’extérieur par un pont Levis.
Autour se trouvaient maisons et écuries. Dans la seconde moitié du XIIIième siècle, on y accola La Chapelle castrale. Envahi et pillé par les anglais pendant la guerre de 100 ans, en 1444, Turlande fut vendu au vicomte de Carlat : Bernard VIII d’Armagnac.
Ses successeurs continueront à porter le titre de seigneur de Turlande jusqu’en 1643. C’est à cette date que la seigneurie devint possession d’Honoré II Grimaldi, de Monaco, comte de Carlades. La forteresse était déjà en ruine et inhabitable, démantelée à la fin des guerres de religion.
Actuellement, même les quelques maisons de paysans reconstruites autour du rocher au cours des siècles suivants ont été abandonnées et ne sont plus que ruines. Ne subsiste aujourd’hui que La Chapelle castrale : construite à côté du château en 1275, consolidée en 1425, elle est devenue centre de pèlerinage au XIXième siècle.
Pour plus de détails si cette histoire vous intéresse, voyez l’article détaillé qui lui est consacré. Fruit des recherches et du travail du regretté Jean Hennequin.